Projet GenCHARO : Methodologie du Projet Généalogique consacré aux Pays Charolais et Brionnais

 

Auteur du Projet, vous pouvez me connaître en allant consulter cette page.

1997 - Génèse du Projet

La genèse du projet puise ses racines dans un premier travail de recherche généalogique effectué entre les années 1997 et 2002 qui consiste à l'origine à rassembler au sein d’une même base, la généalogie des principales dynasties royales de France.Viennent ensuite s'y ajouter celles de toute l’Europe. Le travail s'etoffe au fil du temps en poursuivant les recherches sur la généalogie des dynasties ducales, puis comtales pour enfin aboutir au niveau des plus petites familles de la noblesse française et européenne. A ce stade, l’essentiel du travail est réalisé par le biais de la seule consultation d’informations puisées dans des livres de références mais également, pour l'essentiel, sur le réseau mondial internet.

 

2002 - Lancement du Projet GenCHARO
L’évolution abordée en 2002 est née de l’étude des dynasties familiales portant le titre de « Duc de Bouillon » qui fait naître l'envie de comprendre les liens pouvant exister entre ces personnages titrés « de Bouillon » au cours des siècles, et les souches patronymiques porteuses du nom « Bouillon » située en Saône-et-Loire et dont l'auteur de la base fais partie.

Les recherches s'orientent alors plus localement vers les Archives Départementales de Saône-et-Loire et de plusieurs autres régions de France, pour y débuter une étude patronymique classique visant à identifier mes propres ancêtres.
Une recherche en ligne agnatique directe étant relativement "facile" à mener lorsque les lacunes des archives ne sont pas trop pénalisantes, les premières branches principales de l'arbre ascendant se dessinent très vite en quelques mois.
Le temps passé en recherche fait son œuvre fondatrice : la passion pour la généalogie a désormais le temps de naître. Aussi la frustration de voir ses recherches s’arrêter après l'identification de son dernier plus ancien ancêtre retracable via les actes BMS, pousse alors le généalogiste amateur à partir sur les pistes des généalogies des branches alliées. Pour faire durer la flamme…
Et puis 10 années après ses permiers pas en généalogie, l'auteur est toujours au travail...L'oeuvre engendrée n'est plus un travail focalisant uniquement sur le patronyme BOUILLON seul ou ceux des dizaines d'autres familles alliées à celui-ci, mais désormais de manière très exhaustive sur plus de 2 à 3000 autres patronymes localisées dans le Charolais et Brionnais.
Le projet GenCHARO est donc né de cette volonté d’aller plus loin dans une quête de ses ancêtres. Il est le fruit de l’immersion dans le temps permanente offerte au généanalogiste amateur que nous sommes tous, par les heures passées à dépouiller les informations regroupées.

Car toute recherche généalogique patiente et exhaustive permet effectivement de découvrir, de reconstituer de comprendre peu à peu les us, les coutumes, les métiers et les relations sociales des siècles passés que nos propres ancètres ont connus.

 

Particularités du Projet GenCHARO
GenCHARO est devenu au fil du temps une tentative de rassembler dans une même base généalogique l’ensemble des informations généalogiques des actes BMS issus des registres paroissiaux pour une même zone géographique sans sélection initiale d’un patronyme central.
La principale singularité de GenCHARO est que le regroupement d'informations n'est pas réalisé sous forme classique de liste alphabétique d'actes BMS, mais utilise l'arborescence généalogique traditionelle permettant ainsi de conserver les liens déjà identifiées entres des personnages pré-existants et de pouvoir y rajouter continuellement d'autres liens en prenant soin d'identifier les homonymies au préalable et en limitant au minimum les doublons de personnages.

Chaque personnage devient unique et centre d'un regroupement d'information lui etant rattaché, compilé au fur et mesure des actes B, M ou S le concernant. Ces informations connexes à un acte permettent souvent de déduire et confirmer des liens entre personnages dont on a pu predre la trace en raison de certaines lacunes temporelles de certains registres paroissiaux.

 

Couverture géographique du Projet GenCHARO
La zone géographique couverte est celle du Pays Charolais, localisée en Bourgogne dans le département de la Saône-et-Loire, et qui fut au temps jadis l’apanage du Comte héritier de la couronne ducale de Bourgogne.
Le plus célèbre et dernier d’entre eux fut Charles le Téméraire.
Le Charolais fut longtemps sous tutelle impériale à la mort de Charles et après le mariage de son unique fille Marie avec l’empereur du St-Empire Germanique Maximilien.
Passé sous contrôle espagnol avec l’avènement de Charles Quint, petit fils de Maximilien, le Charolais réintégra définitivement la couronne de France en 1684 (voir lien et La Carte de 1600 de l’Atlas historique).
L’histoire particulière du Pays Charolais valait bien une entreprise de collecte de données généalogiques à la hauteur de son passé !

Le Charolais du XXIème siècle, issu du Pays Charolais ancestral, compte plusieurs cantons : les cantons de Charolles, Paray-le-Monial, La Clayette, Palinges, Saint-Bonnet-de-Joux, La Guiche, Digoin, Gueugnon, Toulon-sur-Arroux, Montceau-les-Mines et Mont-Saint-Vincent..
Chacun d'eux possèdent entre une et dix-huit paroisses ou communes.

 

Organisation des dépouillements d'actes au sein du Projet GenCHARO
Le secteur géographique a été divisé en plusieurs cercles - ou plus exactement carrés - concentriques et centrés sur Charolles.
Le premier carré C0 contient les communes de :
Charolles, Baron, Champlecy, Changy, Fontenay, Grandvaux, Hautefond, Lugny-les-Charolles, Marcilly-la-Gueurce, Nochize, St-Aubin-en-Charollais, St-Bonnet-de-Vieille-Vigne, St-Bonnet-de-Vieille-Vigne, St Symphorien-les-Charolles, Vaudebarrier, Vendenesse-les-Charolles, Viry et Volesvres.

Le deuxième carré C1 contient les communes de :
Paray-le-Monial, St-Julien-de-Civry, Dyo, Bragny-en-Charolais, Saint-Vincent, St-Léger-les-Paray, Poisson, Martigny-le-Comte, Ballore, Beaubery, Palinges, Ozolles, Mornay, et Villorbaine.
Etc..
Carré après carré, les registres des communes sont numérisés, puis dépouillés les uns après les autres. Année après année, acte après acte...

Chaque acte est entré dans la base généalogique en prenant soin de raccrocher tout nouveau personnage à des personnages pré-existant dans la base, et en cherchant le plus possible à éviter de créer des doublons de personnages, en identifiant avec le plus de précision possible, les cas d’homonymie.

 

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